L’expérience prouve qu’il est utile en certaines circonstances (les élections en sont une) de rafraîchir les mémoires.
Lors de notre arrivée aux affaires en 2009, un constat accablant : une dette de 5 millions d’euros.
L’équation à résoudre était la suivante :
Plus de dette = Plus de tutelle.
De ce fait le traitement de cette dette s’est imposé comme notre visée principale, notre objectif vital !
Alors que nos prédécesseurs s’étaient employés à bafouer les finances publiques, nous avons dû imaginer une thérapie : à chacun son métier, à chacun sa conscience !
La dette en question : sa structure
3,5 M€ → Créanciers bancaires : dont 2,3M€ pour la seule caisse régionale du Crédit Agricole.
1,5 M€ → Créanciers institutionnels (organismes à cotisations obligatoires)
Apres avoir rencontré la totalité de nos créanciers et sollicité assistance et réduction de créances, nous avons pu apurer 3,5 M d’euros et ramener à 1,5 M€ la partie « incompressible » de la dette, pour la convertir en un réaménagement par le Crédit agricole avec remboursement différé à 3 ans.
Délibérément, nous avons opté pour la formule de l’honnêteté et de la faisabilité plutôt que pour celle de la condamnation et du blocage.
Enfin débarrassés de la tutelle préfectorale, la Chambre régionale des Comptes a validé notre formule. Désormais le conseil municipal a recouvré sa souveraineté….. En mars dernier, il a pu présenter un budget primitif en équilibre…….
Il va pouvoir enfin entreprendre !
« La salle des trophées » dont nous avons hérité comptait une autre perle : les finances de la halte garderie. Avec l’autorisation du Préfet, la municipalité est venue au secours du personnel et de la structure associative qui le supporte : l’effondrement était imminent, la cessation de paiement des salaires effective… le trou avoisinait les 140 000€. Un jugement a été rendu, une récupération amorcée.
Malgré ces deux importants chantiers de « déblocage », notre obligatoire politique de « pleure-misère » nous a valu l’aide et le soutien de nombreux officiels: La Collectivité Territoriale de Corse, le Conseil Général de la Haute-Corse, la Communauté des Communes de Costa Verde….., permettant ainsi de réaliser des travaux d’urgence, au nombre desquels il faut citer :
- Remise en état de l’éclairage public à Vanga di l’Oru, au port de Taverna et au village.
Toujours au village, extension de la capacité de parking et mise en sécurité de la circulation par l’installation de ralentisseurs.- Aménagement du parking du cimetière et réfection des escaliers existants.
- Réfection du fronton de pelote basque
- Travaux de rénovation de la maison du temps libre (charpente, climatisation réversible, revêtement de sol)
- Création et amélioration de points propres sur la commune
- Mise en place d’abribus pour nos scolaires
- Remise en état de la signalisation routière
- Restauration et mise en valeur du site archéologique de l’église PIEVANE à Pianelli.
- Publication régulière du journal communal semestriel
- Travaux d’embellissement de l’église et de la place du village.
- Installation d’un chauffage infra rouge dans l’Eglise
- Restauration totale du meuble de la sacristie de l'église Santa Maria datant de 1744 avec le concours de la Communauté des Communes de Costa Verde.
Bien sûr, limités par les restrictions que nous connaissons, tout n’est pas parfait, bien des points exclus par l’urgence ne sont cependant pas oubliés; nous les retrouverons au chapitre des projets développés ci-après.
