La liste « SANTA MARIA POGHJU Autrement » communique |
Une échéance capitale pour notre commune aura lieu le 11 janvier 2009.
Il s’agira d’un retour aux urnes suite à l’annulation de l’élection municipale du 9 Mars 2008.
P Pourquoi une nouvelle élection ?
Il n’est pas inutile de rappeler que M. Dominici, alors président du bureau électoral du Port de Taverna, s’est permis de refuser la présence des assesseurs et délégués de la liste d’opposition échappant ainsi à tout contrôle de la régularité des opérations de vote.
Cette grave irrégularité a été logiquement sanctionnée par le Tribunal Administratif
le 29 Mai 2008.
P Pourquoi un scrutin aussi tardif ?
M. Dominici, peu sûr du succès, s’est pourvu devant le Conseil d’Etat à Paris uniquement afin de gagner du temps. Sa curieuse explication : « j’ai été induit en erreur mais tout a été régulier » n’a évidemment pas été retenue par la Juridiction Suprême.
Le résultat de cette manœuvre grossière est que M. Dominici a été déchu de son titre de maire, qu’il ne pourra pas organiser la nouvelle élection et qu’il ne présidera pas le bureau électoral.
Ø De plus, M. Dominici, on le sait puisqu’il l’affirme «… vit, travaille, paye ses impôts à Santa Maria Poghju… » (Corse Matin du 29 décembre 2008). Il oublie de préciser clairement qu’il vote à….Santa Reparata di Moriani. Tout ceci montre la considération et le respect qu’il témoigne envers les habitants de Santa Maria Poghju dont il sollicite les suffrages.
P Pourquoi la nécessité d’un changement ?
La gestion calamiteuse des finances de la commune a entraîné celle-ci au fond du gouffre. Bien que l’ex-maire s’en défende : « les finances communales sont bonnes », la réalité des chiffres vient le démentir.
L’Etat, devant l’incapacité de la commune à régler ses dettes, a dû verser 21,5M € indiquant : «… il n’est pas exclu dans ces conditions que l’Etat mette en œuvre les moyens juridiques à sa disposition pour que la commune assume pleinement ses obligations en particulier à l’égard de ses autres créanciers… ». M. Dominici a malheureusement accumulé les dettes.
Avis de la Chambre Régionale des Comptes pour 2008 : « …recommande à la commune de renégocier ses dettes avec ses principaux créanciers et de rechercher des recettes nouvelles au travers notamment de la vente d’actifs… »
En clair cela signifie que :
Ø la dette courante reste énorme dépassant 5M € (plus de 3 milliards de centimes)
Ø contrairement à ce qui a été affirmé, l’Etat n’a rien « donné » à la commune mais a été contraint d’intervenir en ses lieu et place à la suite d’un arrêt rendu par la Cour Européenne des Droits de l’Homme.
Ø l’Etat qui, n’a aucune raison d’être complaisant envers l’ancienne municipalité, est le nouveau créancier. La dette n’est donc absolument pas effacée…
Ø la commune doit vendre ses biens (ce qui d’ailleurs a été pratiquement fait)
Quant à la renégociation des dettes, M. Dominici lui-même reconnaît que toutes les portes sont fermées : «… les créanciers ont tous refusé les appels de la commune …»
Remarque :
Les seuls bénéficiaires ont été les sociétés du port que M. Dominici prétendait combattre.
Elles ont encaissé une somme de 17,5M € dont 3M € de la commune.
Cette dernière somme étant bien entendu irrécupérable. Ces sociétés peuvent adresser un grand merci à l’ex-maire.
Qu’en est-il des taxes locales ?
M. Dominici, avec un bel aplomb, soutient que les communes voisines « ont des impôts locaux semblables à ceux de Santa Maria Poghju ». Il semble oublier que son inconséquence a entraîné la multiplication par 3 du montant des taxes locales dès 1994 sans baisse depuis, bien au contraire.
Taux en % | Poghju | Cervioni | Santa Lucia | San Nicolao |
Taxe habitation | 38,14 | 12,16 | 10,37 | 12,37 |
Taxe foncière (bâti) | 44,57 | 14,92 | 8,58 | 8,88 |
Taxe foncière (non bâti) | 138,91 | 57,88 | 42,65 | 53,50 |
Taxe professionnelle | 27,16 | 17,28 | 21,32 | 21,86 |
Source : Colloc.Bercy.gouv.fr
Remarque : l’écart énorme confirme que les contribuables de la commune ont acquitté en moyenne plusieurs milliers d’euros supplémentaires par rapport aux communes voisines depuis 1994.
M. Dominici a ainsi ruiné la commune, bradé son patrimoine. Il a coupé les liens avec toutes les collectivités. Sa promesse que tout sera réglé… après les élections ne trompe plus personne. Il prétend être l’homme de la situation alors qu’il a perdu toute crédibilité. Ses manœuvres ont transformé l’élection du 9 mars en une mascarade électorale indigne d’une démocratie.
Seule une équipe soudée enfin soucieuse d’une gestion saine, rigoureuse et transparente avec la volonté d’informer honnêtement les Poghjulacci, de les impliquer dans la vie de la commune en impulsant et en soutenant tout projet créateur, bénéficiera d’une crédibilité suffisante pour convaincre les services de l’Etat de donner une nouvelle chance à Santa Maria Poghju.
Nous vous proposons de profiter du vent nouveau qui souffle sur notre commune, de rejoindre ainsi notre démarche afin que ses habitants soient considérés comme des citoyens à part entière et non plus comme de simples sujets.
Faire en sorte que le soleil de Santa Maria Poghju brille enfin pour tous.
Le changement est en marche et rien ne l’arrêtera !